Quand il pleut dans la capitale notamment à Yirimadio en Commune VI du district de Bamako, le marché devient un endroit où il ne faut pas se rendre à cause des eaux stagnantes, des tas d’immondices et de la boue. Ceux qui ont le courage de s’y rendre ou qui sont obligés, doivent patauger dans la boue avec le risque d’être couvert d’une eau sale noirâtre et puante.
Habituellement, l’hivernage est une période pénible pour ceux qui fréquentent cet endroit. En effet après la pluie, le marché devient impraticable à cause des eaux stagnantes, de la boue et des ordures. Au marché de Yirimadio, en Commune VI du district de Bamako, certaines vendeuses de condiments manifestent leur mécontentement. Selon une ménagère, cette situation arrive chaque année pendant l’hivernage sans que les autorités communales s’en préoccupent : « Après la pluie, je n’ai aucune envie de mettre les pieds au marché à cause des eaux sales et de la boue, je me contente de préparer pour la famille un riz au gras à base de sardines, je préfère reporter mes courses à un autre jour pour éviter d’être confrontés à ces saletés, à cause de ma peau très sensible et une fois au contact de ces saletés se traduit par des démangeaisons pour lesquelles je dois suivre un traitement qui me revient souvent cher », témoigne Fatim Coulibaly.
A noter le marché est à moins d’un kilomètre du centre secondaire d’état civil du quartier. Un autre témoignage celui d’une vendeuse de charbon : « il est préférable de rester à la maison après la pluie, car les clients ne viennent pas au marché à cause des eaux stagnantes et de la boue ». La voie principale du marché est pratiquement impraticable. Impossible d’emprunter ce passage sans se salir les pieds ou les habits. Certains vendeurs accusent verbalement et ouvertement le maire délégué, qui, selon eux, ne fait rien pour lutter contre cette situation alors que la taxe municipale est régulièrement collectée. « Chaque jour, nous payons la taxe journalière qui est de 50 Fcfa. A ma connaissance, ces 50 Fcfa sont prélevés pour entretenir le marché. Mais hélas, même pour enlever les ordures, c’est un problème.
Même l’évacuation de nos ordures n’est pas régulière avec la mairie. Parfois, on est obligé de payer des charriots pour évacuer nos ordures, et ce sont les jeunes du quartier qui se mobilisent pour assainir le marché », s’indigne Hamidou Togo, avant d’ajouter que si rien n’ai fait avant que l’hivernage ne s’installe totalement, nous courrons un risque d’inondation.
Marchands et clients se plaignent de la boue en se demandant où vont les cotisations quotidiennes que paient les marchands.
Mahamadou YATTARA
L’Inf@sept du 19 Juillet 2019
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