Considérée comme un vieux métier dans notre pays, la teinture est pratiquée généralement par les femmes. Pour en savoir davantage sur ce métier, nous nous sommes entretenus avec Salimatou Bakayoko, une teinturière. Selon elle, ce métier nourrit bien son homme.
Les ateliers de teinture se multiplient dans la capitale. Salimatou Bakayoko exerce ce métier depuis 2002. Selon elle, il rapporte beaucoup. "Grâce à ce métier, je trouve de l’argent qui me permet de subvenir à mes propres besoins et ceux de la famille. J’achète à mes enfants tout ce qu’ils désirent. J’aide mon mari, mes sœurs et frères dans leurs dépenses et mes parents aussi. Je remercie le bon Dieu", dit-elle.
Installée à Niaréla, Salimatou Bakayoko emploie plusieurs autres femmes dans son atelier et les forme dans ce métier. Malgré les difficultés, elles s’en sortent bien, ce qui explique la renommée de la teinturière en dehors de nos frontières. "Les clients viennent d’un peu partout en Afrique et en Europe. Aussi je reçois des commandes des clients de l’extérieur", se réjouie-t-elle.
Salimatou Bakayoko invite les femmes à entreprendre pour assurer leur autonomisation et contribuer aux dépenses de la famille car, pour elle, il n’y a pas de sot-métier. "Les femmes qui sont assises à la maison à ne rien faire, il faut qu’elles se serrent la ceinture parce que dans un foyer l’homme et la femme sont complémentaires. Que tu sois instruite ou pas tout le monde peut faire le travail de teinturière parce que dans la vie chacun a son destin. Femmes, réveillez-vous et ensemble bâtissons notre pays le Mali", lance-t-elle.
Selon notre interlocutrice, "il n’y a pas de sot métier mais des sottes personne".
Eriyen Rita Somboro, stagiaire
L’Indicateur du Renouveau du 25 Juillet 2018
Dans la même rubrique :
- Reforme du système : Pr. Samba Sow et les PTF sur la même longueur d’onde
- Bureau régional des communicateurs traditionnels de l’afrique francophone de l’ouest et du centre
- Nuit du comédien : L’art au service de la paix
- Au Mali, un concert événement de Salif Keïta rend hommage à une fillette albinos assassinée
- Culture : L’art artistique et son évolution
- Culture : La promotion du secteur passe par la formation
- Situé à quelques minutes de Bamako, le...
- Conservatoire BALLA FASSEKE KOUYATE : Plusieurs activités au menu de la journée portes ouvertes
- "REGRET" : Un film pour sensibiliser sur la migration irrégulière
- CULTURE : L’histoire des orchestres du Mali revisitée par Ntji Diakité, administrateur culturel
- Protection du patrimoine culturel : Les forces de défense et de sécurité renforcent leurs compétences
- Ami Yèrèwolo lance un nouvel album
- Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture : "Nous allons promouvoir la photographie comme moyen d’expression artistique et culturelle mais aussi comme outil de développement".
- FANIDIAMA : Le CEJDSF contribue à la promotion de la culture
- FESTIVAL RÉGIONAL NUITS DU WASSOULOU A SIKASSO : Le groupe Sogha du Niger crée la sensation
- Histoires de femmes : le tatouage des gencives, une marque de beauté obsolète ?